Céréales : on fonce sur le sarrasin !
S’il est célèbre en farine, le sarrasin est bien moins célèbre en grains. Une lacune à compenser au plus vite, tant cette pseudo-céréale est riche en goûts et en nutriments, facile à cuisiner et magique quand il s’agit de régaler ! Priméal vous dit tout sur le plus sous-estimé des grains, à redécouvrir pour mieux varier.
Le sarrasin, qu’est-ce-que c’est ?
On le prend pour une céréale, on le traite comme une céréale, on le consomme comme une céréale. Il ne l’est pourtant pas réellement : au même titre que l’amarante ou le quinoa, il n’appartient pas à la famille des graminées. Le sarrasin, également appelé blé noir, n’appartient d’ailleurs pas plus à la famille du blé ! Il s’agit en réalité d’une plante à fleurs, cultivée pour ses graines comestibles depuis 4000 avant J.C. Originaire d’Asie, elle s’est répandue jusqu’en Europe de l’est avant d’atteindre notre chère Bretagne, cultivant et cuisinant le sarrasin avec passion depuis des siècles. La célèbre galette bretonne, c’est elle !
Pourquoi manger du sarrasin ?
On aimerait vous donner une bonne raison, on en voit des dizaines. Commençons, tout simplement, par son goût ! La riche saveur de noisette du sarrasin en fait un régal de gourmet, à l’heure actuelle moins connu que le quinoa et moins courant que le riz.
Encore mieux ? Le sarrasin est un concentré de nutriments ! Proche du quinoa, il est gorgé de vitamines, de fer, de magnésium et de sels minéraux. Riche en fibres, il est également rassasiant et facilite la digestion, fournit de l’énergie durant plusieurs heures et aide à équilibrer la glycémie.
Ajoutons qu’il est sans gluten, contient tous les acides aminés essentiels à la synthèse des protéines, et cuit rapidement pour mieux remplacer le blé ou le riz… d’autant que, bien cuit, il reste ferme et croquant sous la dent !
Comment cuisiner le sarrasin ?
Chaud ou froid, en salade comme en poêlée, le sarrasin se prête à toutes vos idées. Autrement dit ? Il remplace le riz en risotto, accompagne à merveille curry et ragoût végétarien, se mélange aux légumes de votre choix et se transforme en croquettes ou en galettes. Sous forme de farine, il promet des pâtisseries sans gluten, les célèbres galettes de blé noir, du pain ou des blinis. Sous forme de flocons, il se glisse dans les crèmes et mueslis au petit déjeuner, se mélange en farce ou en omelettes, en biscuits ou en gâteaux. Quant au cas du kasha ? Ce sarrasin grillé combine une cuisson rapide à une délicieuse saveur toastée, nature ou mélangé.
Comment cuire le sarrasin ?
La cuisson du sarrasin diffère peu de celle du riz, mais demande à être parfaitement dosée. Rien de plus simple, il suffit de retenir ceci : 1 volume de sarrasin pour 1,5 volume d’eau si vous l’aimez croquant, 2 volumes d’eau si vous le préférez bien tendre. Prêt(e) ? C’est parti !
Avant toute chose, dosez le sarrasin avec un verre pour estimer son volume. Rincez-le ensuite abondamment, puis égouttez-le soigneusement. Portez l’eau à ébullition dans une casserole et ajoutez les grains. À la reprise de l’ébullition, baissez à feu moyen et couvrez. Laissez frémir 10 minutes jusqu’à ce que l’eau soit totalement absorbée, c’est fait !
Une autre option ? Laissez frémir seulement 5 minutes avant de retirer du feu. Gardez couvert et laissez reposer 20 minutes, jusqu’à ce que les grains aient gonflé sans perdre leur croquant. Dernière astuce pour les gourmands, ajoutez une cuillère à soupe de sauce soja ou de tamari, le jus d’un citron et une pincée de sel pour offrir encore plus de saveur à vos grains !