La culture du quinoa 1 / 4: le cycle et le climat

Le cycle

Le cycle varie de 120 à 240 jours et 2 cycles par an pourraient exister s’il y avait davantage de possibilités d’irrigation.

Les phases de développement de la plante sont les suivantes :

• apparition de 2 à 4, puis 6 feuilles vraies
• ramification et le début de la formation de l’épi
• et l’orsque l’épi s’est formé complètement, commence la floraison. Une floraison avec des grains laiteux, puis pâteux et enfin la plante arrive à sa maturité psychologique.

 Le climat

Illapa, Chuquiilla, Chuqui Illapa, Intiillapa, Cuilla ou encore Libiac pour les Andes Centrales, est le dieu du tonnerre, de la foudre, de l’éclair et de la pluie, et le maître de la cordillère. Du temps des Incas, on lui sacrifiait des lamas, et parfois même des enfants, tant on voulait s’attirer ses bonnes grâces. C’est dire quel temps incertain règne sur l’Altiplano et combien le quinoa s’adapte facilement à des conditions climatiques défavorables.

En prévision d’une année sèche, les Indiens cultiveront des surfaces plus grandes dans les hautes terres et sauront valoriser les moindres gouttes de pluie en faisant en sorte que les sillons du labour se fassent en diagonale par rapport à la pente du terrain.

Mais si l’année s’annonce pluvieuse, ils sèmeront à flanc de coteaux avec des sillons courts et alternés dans le sens de la pente, afin de limiter le ruissellement et par conséquent l’érosion du sol, et éviter la formation de mares.

Même si le quinoa fait preuve d’une très forte résistance à la sécheresse, la plante a malgré tout besoin d’une humidité suffisante au début de la culture.

La plante peut supporter jusqu’à -5°C durant la phase de ramification, selon l’écotype et la durée d’exposition au froid.